Un flingue et du chocolat

Otsuichi. -  Un flingue et du chocolat . – Milan 2010.- 15.90 €
Mots clés : racisme, pouvoir de la presse, aventure, pays imaginaire.

La jacquette du livre un peu vieillotte, style entre les deux guerres (ce qu'on voit sur les catalogues). Lorsqu'on en retire le livre, celui-ci a une couverture glacée qui reproduit une tablette de chocolat et un dos argenté.

Dans un pays, tous les enfants suivent l'affrontement entre l'introuvable voleur Godiva et le célèbre détective Royce. Le jeune Lindt est passionné par cette enquête qu'il suit dans les journaux, bien que la vie à la maison soit précaire depuis la mort de son père. Il essaie d'aider sa mère en faisant des petits boulots, mais surtout grâce à la prime pour la capture de Godiva. Car il détient un indice. Avec plein de rebondissements, de retournements de situation et d'aventures, suivez le jeune Lindt dans sa prise de conscience des enjeux de cette enquête.

Tous niveaux en collège.

Marion D.

Otsuichi. – Un flingue et du chocolat / trac. du japonais par Yoshimi Minemori et Patrick Honnoré. – Milan, 2010. – 384 p. : 18 cm. – (Milan Poche). – ISBN 978-2-7459-3586-1 : 15.90 €.

Un titre alléchant, une couverture appétissante comme une tablette de chocolat, voilà de quoi attirer nos jeunes lecteurs vers ce bon roman policier traduit du japonais. Le chocolat est présent au fil des pages par le nom des protagonistes, des lieux : Lindt pour le jeune héros, Brownie pour un des détectives ou Léonidas pour une ville... A part cela, c’est un roman policier basé sur la recherche du  voleur « Godiva » qui vole aux riches pour distribuer au pauvre, par le détective adulé de tous « Royce ». Lindt est entraîné dans cette quête par un plan qu’il a trouvé dans une bible laissée par son père et qui devrait le mener au trésor. Pas d’époque précise, pas de lieux reconnaissables ce qui déstabilise un peu. Ce livre aborde également la difficulté d’intégration des immigrés, car Lindt et sa famille sont arrivés dans la ville de Michel comme réfugiés après une guerre. Passé la moitié du livre, des rebondissements incessants nous font dévorer l’histoire, comme on croquerait du chocolat.

Lecture et gourmandise que demander de mieux. A partir de la 6^ème. @analyse InterCDI

Danièle B.