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"A nous de lire" par les Documentalistes de l'Yonne
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2 mai 2016

Im@mie

MORGENSTERN, Susie. - Im@mie. - L'ECOLE DES LOISIRS. Médium. -  ISBN : 978-2-211-22316-4 : 14,80 €

relation grand-parents/enfant, modernité, informatique

Afficher l'image d'origineMartha, qui coule une paisible retraite à Nice, a été sollicité par sa fille pour accueillir son petit-fils de dix sept ans, Sam, et l'éloigner ainsi de l'ordinateur, télévision et autres jeux vidéo auxquels, selon ses proches, il s'adonne trop, jusqu'à en oublier la vraie vie. Martha n'ayant aucun écran chez elle, les risques seront faibles de le voir céder à son penchant et, en compagnie de sa grand-mère, il pourra lire, préparer sereinement son bac de français et se livrer à sa passion pour la musique. En dehors de son addiction pour tous les moyens de télécommunication modernes, Sam est en effet un bon élève, un pianiste doué et surtout un petit-fils tendre et affectueux, doté d'un solide appétit, avec lequel sa grand-mère entretient d'excellentes relations. La cohabitation avec son petit-fils ne devrait donc pas être insurmontable mais réserve cependant une surprise de taille à Martha qui se découvre un intérêt certain pour l'objet prohibé, l'ordinateur, qu'elle fait entrer chez elle en cachette, rompant ainsi le pacte de confiance conclu avec elle.  

Qui ne souhaiterait avoir une grand-mère comme Martha, pleine d'attention et surtout dotée d'une telle répartie de propos ? Ce sont les échanges et le petit jeu intellectuel entre générations qui font en effet tout l'intérêt et la richesse de ce roman, par ailleurs empreint de bons sentiments, jamais remis en cause par un adolescent dont on a pourtant bouleversé le mode de vie. Une crise tout en douceur, comme ce livre qui rapproche les générations plus qu'il ne les oppose.

Joelle Dupré, documentaliste collège Paul Bert Auxerre

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2 mai 2016

On a marché dans Pyongyang

MEIERS Abel. – On a marché dans Pyongyang. – Ginko Editeur, 2015. – 290 p. ; 21,5cm. – ISBN 978-2-84679-250-9 : 15 €.

Afficher l'image d'origineUn livre sur la Corée du nord c’est déjà tellement rare que cela mérite de mettre ce livre en avant. D’autant plus qu’il nous ouvre des portes inimaginables sur le pays le plus fermé au monde. Tellement opaque que par moment dans la lecture, on pense que l’on a à faire à un pays imaginaire tant la « déplanétisation » est incroyable comme le dit une des protagonistes.

Quentin, jeune chercheur agronome à l’opportunité de partir travailler pour l’amélioration de l’agriculture Nord Coréenne. Le livre débute par la mort de King Jong-il, et le lecteur plonge directement, à l’instar de son héros, dans un monde totalement inconnu du reste de la planète. Des cérémonies de deuils à n’en plus finir en costume de ville par -15°. En Corée du Nord on ne doit pas porter de manteaux à un enterrement. Au fil des pages, le doute, l’incompréhension, l’incrédulité, l’étonnement devant cette nation à part qui surprend et déroute toute une famille d’expatriés. Les parents essaient de comprendre, de s’adapter, de décrire, mais les enfants eux s’ennuient sans amis, sans école, sans contact avec des enfants de leur âge. Un très bon livre à lire écrit à quatre mains, un espace temps d’une année d’ouverture à des occidentaux. La chance inouïe de découvrir et d’apprendre la réalité sur cette dernière dictature communiste, un témoignage inédit sur la vie quotidienne dans ce pays particulier.. Pas de critique, pas de rejet, une volonté de bien faire, un état des lieux sans a priori teinté d’une sacrée dose d’humour. A proposer à tous les lycéens pour un voyage qu’ils n’auront certainement jamais l’occasion de faire.

Danièle Boisson, documentaliste collège Vermenton

Analyse parue conjoitement dans la revue Inter CDI

14 juin 2016

Janis est folle

KA; Olivier. - Janis est folle. – Editions du Rouergue (2015)

Seconde et +

adolescence - folie - road movie - relation mère fils

Janis est folle par Ka

 Janis et son fils Titouan vivent en marge. Au volant de sa volvo, Janis et Titouan parcourent les routes. Plus d’école, pas d’attache, ils ne restent jamais plus de 3 mois à chaque endroit. Jusqu’au jour où leur départ prend l’allure d’une fuite. Janis a mis le feu au petit deux pièces avant de partir, Ils n’ont plus d’argent et sont obligés de voler. Il a toujours jusqu'à présent réussit à rassurer et protéger sa mère, Il est le seul à la comprendre ! Mais là quelque chose lui échappe. Quel secret cache-t-elle ?

 Très beau roman sur les relations fusionnelles, la marginalité, la liberté.

 Marion Lallemand, documentaliste "itinérante"

14 juin 2016

Là où tombent les anges

BOUSQUET, Charlotte. - Là où tombent les anges. - Gulf Stream Editions (09/2015)

Seconde et +

amour - condition féminine - émancipation - première guerre mondiale

Là où tombent les anges par BousquetA l’aube de la première guerre mondiale, avec des rêves plein la tête fuyant un père violent Solange quitte son village et arriveà Paris chez son amie Lili. Alors que Lili chante en rêvant de devenir célèbre, Solange plus timide travaille dans un atelier de broderie. Le dimanche les deux amies vont danser dans les guinguettes. Solange y fait la connaissance de Robert et se marie. Rapidement Robert se révèle être violent. Lorsqu’il part au front, Solange s’occupe de la vieille tante et découvre aussi un monde sans homme où les rêves d’indépendance, de travaille trouvent enfin leur place.

Très beau roman sur l’évolution de la place de la femme, la première guerre mondiale et l’amitié

Emancipation de la femme, première guerre mondiale. France . amitié.

Marion Lallemand, Documentaliste "Itinérante" 89

 

20 mai 2014

Hantés

FAKHOURI, Anne. - Hantés. - Rageot. 2013

HantesGenre : thriller fantastique, Niveau : lycée

Samuel a perdu son beau-père Tug, policier, soupçonné d’être corrompu. Depuis Samuel est hanté par des voix. Dans son nouveau lycée, il rencontre Darius qui vit la même chose que lui, mais surtout quand ils sont ensembles les apparitions redoublent d’intensité. Quand il est avec son ami, les fantômes arrivent à prendre forme et à avoir une emprise sur le réel. Avec Joanne, la petite amie de Darius, ils mènent l’enquête pour découvrir les mobiles du meurtre de Tug. Ils se trouvent alors liés à une histoire qui les mène à une page sombre de l’histoire : celle du génocide rwandais et des enfants soldats. Le taux d’activité paranormal en début de chaque chapitre m’a semblé un peu fastidieux et le début d’amitié entre les jeunes gens peu développé, néanmoins le rythme du roman devrait envoûter les élèves avec ses nombreux rebondissements.

Claire Bruley, documentaliste CDI Courson les carrières

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16 janvier 2017

Le complexe du papillon

HEURTIER, Annelise. – Le complexe du papillon. – Casterman, 2016. – 192 p. ; 21 cm. – ISBN 978-2-203-10228-6 : 12,90 €

Afficher l'image d'originerégime – anorexie – image de soi. Annelise Heurtier aime aborder dans ces romans des sujets graves pour aider les jeunes adolescents à y faire face ou à y réfléchir. Dans ce nouveau roman elle aborde avec délicatesse le problème de la dévalorisation de l’image de soi et des ravages que cela peut entraîner chez les jeunes. Mathilde est une sportive, elle pratique l’athlétisme et court avec plaisir et délectation. Elle vient de perdre sa grand-mère et n’arrive pas à parler de son chagrin  avec ses parents peu communicants. Une invitation à un mariage, une robe de noce qui ne veut pas se fermer sur un corps qu’elle estime boudiné et Mathilde bascule dans une obsession de perdre du poids qui prend le dessus sur sa raison et son discernement jusqu'à l’évanouissement fatal lors d’une compétition. Une mère qui ouvre le dialogue, une copine qui alerte et la force de caractère de Mathilde vont lui permettre de s’en sortir. Un roman court, bien écrit, utile pour aborder ce sujet délicat avec nos élèves. A partir de la 4ème 

Analyse parue dans la Revue Inter CDI 2016

Danièle Boisson documentaliste Collège de Vermenton

8 juin 2013

Camp paradis

NOZIERE (Jean Paul). - Camp Paradis. - Gallimard (Scripto). - 263 p, 10,65 €

 

camp paradis

Camp Paradis,,,c'est ainsi que Ma et Pa ont surnommé l'endroit où ils vivent et recueillent des enfants, des  «éclopés de la vie», entre brousse et forêt , Dans cet endroit hors du temps, (en Afrique, mais dans une région volontairement non identifiée), , arrive Boris, celui qui racontera l'histoire, Fils d'un trafiquant d'armes, il n'a connu que la guerre et le danger. Il peut enfin se poser, retrouver un semblant d'équilibre grâce à Ma et à Pa , adultes atypiques, chaleureux, des éclopés eux aussi. Certains enfants restent un peu , d'autres s'installent à Camp Paradis, comme Boris, Victoire, Fatouma, Serge, Djodjo arrivent avec leur lourd passé qu'ils dévoilent peu à peu, tous ayant connu l'horreur de la guerre, les souffrances, les humiliations. Les guerres tribales font rage, et dans ce contexte, l'avion du président en fuite tombe dans la brousse, et l'énorme paquet d'argent qui était dans l'avion attise la convoitise de groupes armés.  La vie des habitants de Camp Paradis est menacée, encore plus lorsque le petit Djodjo trouve les valises de billets. Pa et Ma sont emmenés par les soldats, les jeunes livrés à eux mêmes , ils doivent décider de partir ou de rester. Seul Boris restera, sera emprisonné pendant 3 ans, et un jour la voix de Fatoume au téléphone sera porteuse d'espoir

Une histoire forte qui dénonce les absurdités des guerres, le calvaire des enfants soldats, les tueries entre tribus, le racisme... Mais il y a aussi , grâce à de beaux personnages comme Ma et Pa, de la fraternité, de la solidarité,de la chaleur, qui rejaillissent sur les enfants recueillis et apportent de la lumière et de l'espoir .

A partir de 15 ans

Annie Boyer Section Ados BM Auxerre

18 septembre 2011

Alabama Moon

Alabama Moon, Watt Key, Bayard jeunesse,  11,90 euros

alabama_moonMoon, 10 ans, a grandi avec son père dans la forêt d’Alabama, sans lien ou presque avec le monde extérieur. Son père, vétéran du Vietnam, hait le gouvernement américain et a choisi de vivre en marge de la société. Sentant sa mort proche il exhorte son fils à rallier l’Alaska où il trouvera des gens comme eux. Lorsqu’il se retrouve orphelin Moon est confronté à une solitude extrême. Il est déterminé à suivre les instructions de son père mais il est rapidement récupéré par les autorités qui le placent dans un orphelinat. Ne supportant pas l’enfermement il organise une évasion collective assez rocambolesque. Il se lie d’amitié avec Hal, un robuste gaillard, et Kit, un enfant frêle malade d’un cancer. Ce trio insolite va vivre un certain temps dans la forêt, qui se révèle tour à tour protectrice et menaçante, avec à ses trousses le shérif Sanders, une brute épaisse qui veut la peau de Moon. Mais Hal leur fausse compagnie pour rejoindre son père et Kit doit être à nouveau hospitalisé. Cette expérience de l’amitié va ouvrir des portes dans le cœur et l’âme de Moon  car s’il est capable de vivre en autarcie dans la nature, il a tout à apprendre de la vie en société. Un magnifique roman d’apprentissage.

Hélène B.

5 novembre 2017

Mind Games

TERRY, Tery. – Mind games / trad. de l’anglais par Maïca Sanconie. – De La Martinière Jeunesse, 2017. – 492 p. ; 21,5 cm. – ISBN 978-2-7324-7224-9 : 17,50 €

anticipation – jeux vidéo – monde numérique – rébellion

Résultat de recherche d'images« Le monde virtuel fascine parce qu’il gomme les difficultés. Il permet aussi d’améliorer son apparence de d’éviter les problèmes réels ». Après la troisième guerre mondiale c’est ce que promet aux rescapés la COPA (Compagnie parasensorielle de réalité artificielle) en leur proposant la pose d’un implant permettant de se connecter à des mondes virtuels où tout est parfait et sans risque. Luna, devient une « refusante » en rejetant cet artifice qui l’a rend systématiquement malade à chaque connexion. Pourtant, à son propre étonnement elle est sélectionnée pour participer aux tests qui lui ouvriront les meilleures universités. En entrant dans cette évaluation officielle elle va alors subir bien des manipulations, des mensonges, des découvertes. Luna à des pouvoirs inconnus d’elle-même, qu’elle va découvrir avec le lecteur au fil des pages dans une quête perturbante et dangereuse de la vérité.Teri Terry nous propose ici un livre dense, intense, sombre, limite compliqué dont la lecture correspond parfaitement au titre traduit en français « Jeux d’esprit ». Le lecteur doit maintenir son esprit continuellement éveillé et attentif pour suivre Léna dans les méandres de la vie réelle et du monde virtuel qu’elle franchit allègrement à la recherche de la vérité sur sa propre vie et la mort de sa mère. Une lutte implacable contre une dictature du virtuel qui mène les hommes vers les pires actes et des sacrifices vertueux. Pour les bons lecteurs à partir de la 4ème.

Analyse parue conjointement dans la revue Inter CDI

Danièle Boisson documentaliste Collège Vermenton

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4 novembre 2017

Ma vie amoureuse en 16 garçons

STROHM, Stéphanie Kate. – Ma vie amoureuse en 16 garçons / trad. de l’anglais par Rosalind Elland-Goldsmith. – De La Martinière Jeunesse, 2017. – 320 p. ; 21.5 cm. – ISBN 978-2-7324-8152-4 : 14.90 €

Adolescence – style littéraire. Pour son professeur d’histoire, Avery doit faire un devoir « d’histoire orale » soit une histoire basée sur la conversation. Avery s’approprie tellement le sujet qu’elle décide de raconter sa propre histoire, où comment passer du statut de la fille la plus populaire et courtisée du lycée en la pauvre demoiselle qui se fait larguer la veille du bal de fin d’année. Pour comprendre cet échec elle décide de remonter toute sa vie en interrogeant ses camarades depuis l’école primaire. Le livre devient un reportage basé sur le témoignage de ses très nombreux copains, amis, ennemis, témoins de cette évolution. Une écriture qui déroute totalement composée de tout, tout petits témoignages qui se suivent au fil des pages jusqu’au dénouement que l’on connait depuis le début. J’ai failli ne pas le lire mais tout de suite on s’accroche à ce style littéraire déroutant mais percutant, on a l’impression d’avoir toutes ses personnes devant nous qui témoignent et qui nous font découvrir un personnage attachant que l’on se met à apprécier malgré un premier contact un peu irritant. A prescrire sans soucis, car c’est un livre pour adolescent qui parle d’une façon originale de leurs problèmes et de leurs questionnements. Dès la 4ème.

Analyse parue conjointement dans la revue Inter CDI

Danièle Boisson documentaliste collège de Vermenton

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5 novembre 2017

Un peu plus que des amis

KUN Michael et Muller Susan. – Un peu plus que des amis / trad. de l’américain par Hélène Borraz. - Casterman, 2017. – 350 p. ; 22 cm. – ISBN 978-2-203-12082-2 : 16 €

Un peu plus que des amis par Kuncommunication – roman épistolaire – relations. Il y avait bien une vie avant les sms, les tweets, les pages facebook ou les comptes Instagram. Il existait alors des relations dites épistolaires qui se faisaient par un échange de missives écrites sur du papier distribuées par un facteur. Nous sommes en 1982, Cath et Scott amis d’enfance séparés par le départ de Cath pour l’université vont communiquer pendant une année en s’envoyant des lettres. Des échanges écrits pleins de conseils, de disputes, de réconciliations, de découvertes entre deux jeunes personnes qui quittent l’enfance pour se dévoiler et s’apprécier au-delà de l’amitié. Un intéressant ouvrage qui renouvelle le roman épistolaire et que l’on peut proposer à nos lecteurs à partir de la 4ème et à leurs professeurs de lettres pour accompagner l’enseignement de ce style littéraire au programme de quatrième.

Analyse parue conjointement dans la revue Inter CDI

Danièle Boisson documentaliste collège de Vermenton

6 mars 2018

Keep me in mind

REED, Jaime. – Keep me in mind / traduit de l’anglais par Frédérique Fraisse. – De La Martinière jeunesse, 2017. – 329 p. ; 21,5 cm. – ISBN 978-2-7324-8295-8 : 16 €

Couverture de l'ouvrage Keep me in mindamour – amnésie – découverte de soi. Ellia et Liam s’aiment, c’est le point de départ de cette histoire. Mais Ellia fait une chute grave lors d’un jogging avec lui et perd la mémoire des  deux dernières années de sa jeune existence. Elle ne sait plus rien de la jeune fille, coqueluche du lycée qui faisait tourner la tête à tous les garçons et dont les filles enviaient la popularité. Liam, lui est bouleversé, se sentant responsable de cet accident. Il voudrait retrouver son ancien amour, mais Ellia a tellement changé. Il se réfugie dans l’écriture d’un récit pour pouvoir exorciser sa douleur. L’écriture est double, témoignage alterné de ces deux adolescents qui cherchent à se reconstruire et à se consoler. Ce livre se lit avec intérêt en suivant des personnages attachants perturbés par la découverte de leurs sentiments et par le questionnement face aux relations humaines, amoureuses ou familiales. Difficile de se construire et pourtant ils vont tout faire pour y arriver. Ouvrage à proposer aux garçons et aux filles qui se reconnaitront. Dès la 4ème.

Danièle Boisson Collège de Vermenton Analyse parue conjointement dans la revue Inter CDI

6 mars 2018

Phobie Douce

WHALEY, John Corey. – Phobie douce. – Casterman, 2017. – 312 p. ; 22cm. – ISBN 9782203122192 : 16 €

Phobie douce par John Corey Whaleyphobie – agoraphobie – amitié – mensonge. Solomon est atteint d’une forme grave d’agoraphobie et d’angoisse. Il vit complètement retiré du monde dans sa maison depuis plus de trois années. Lisa quant à elle, se sent complètement enfermé dans la ville d’Upland, qu’elle veut absolument quitter. Ce qui l’amène à échafauder un plan totalement incongru : monter un dossier d’étude psychologique sur cet ancien élève de son collège qui a disparu de l’école après s’être jeté dans la fontaine de l’établissement. Cette analyse qu’elle considère déjà comme absolument géniale lui permettra d’intégrer la meilleure faculté de  psychologie de l’état. Lisa, élève brillante, hyperactive, fonceuse n’a en effet aucun doute envers ses capacités d’obtenir ce qu’elle veut. C’est ainsi qu’elle parvient, contre toute attente, à entrer en contact avec  ce garçon solitaire et reclus, lui apportant petit à petit une ouverture vers un monde qu’il redoute et de nouveaux contacts en la personne de son propre petit ami. Mais une relation basée sur le mensonge a tôt fait d’apporter certaines complications dans les relations humaines. Ce sujet très difficile des phobies, des angoisses morbides et aussi de l’homosexualité est traité ici avec beaucoup de délicatesse et un certain humour de circonstances de la part de Solomon. Très bon roman initiatique, à partir de la 4ème.

Danièle Boisson. Analyse parue conjointement dans la revue Inter CDI

30 avril 2018

L’Archipel 1 : Latitude

PUARD, Bernard. – L’Archipel 1 : Latitude. – Casterman, 2018. – 144 p. ; 22 cm. – ISBN 9782203156647 : 16 €

thriller - sosie – manipulation – complot. 

L'archipel, tome 1 : Latitude par PuardYann est un jeune ouvrier qui retape un monastère sur l’ile de Porquerolles, Sacha est le fils d’un truand qui marche avec ferveur dans les traces de son père. Ils ont en commun une telle ressemblance qu’un homme aux motivations très louches propose aux mafieux de les échanger pour que Sacha puisse se racheter une nouvelle vie. Yann se retrouve donc jour au lendemain victime d’une véritable machination judiciaire qui le déporte dans un archipel pénitentiaire lointain crée par les puissances de ce monde pour enfermer terroristes, criminels et autres personnes qui dérangent. Le roman suit les deux personnages en parallèle, Yann qui clame son innocence et essaye de survivre à des conditions inhumaines de détention et Sacha jeune homme détestable et imbu de sa personne qui découvre une nouvelle vie bien loin des crimes et des armes à feu. C’est un roman basé sur le dédoublement de personnalité, frisant parfois la schizophrénie. Passant d’un acteur à l’autre, le lecteur tourne les pages avec grand intérêt pour essayer de démêler ce qui dans le fond est une machiavélique manipulation. Un autre tome est à venir, mais ce volume à quand même un dénouement qui contente le lecteur tout en lui ouvrant la porte sur le prochain titre : Longitude. A partir de la 4ème

Danièle Boisson, analyse parue conjointement dans la revue Inter CDI

30 avril 2018

Et plus si affinités

BARNARD, Sara. – Et plus si affinités / trad. de l’anglais par Cécile Leclère. – Casterman, 2018. – 432 p. ; 22 cm. – ISBN 9782203136830 : 16 €.

adolescence – handicap – surdité – communication – amour.

Et plus si affinités par BarnardSteffi est atteinte d’une timidité et d’une introspection telle qu’elle développe une anxiété sociale qui l’empêche littéralement de parler. Son entrée en première dans un autre lycée que sa meilleure amie Tem correspond à l’arrivée dans le même établissement de Rhys qui lui est sourd et communique avec le langage des signes. Le courant passe entre eux deux et l’un et l’autre vont améliorer leur communication, ensemble, mais aussi avec les autres pour ce qui concerne Steffi. Ils vont ainsi tomber amoureux et le livre devient alors un livre de plus d’une relation amoureuse rendu un peu plus compliquée par leur handicap. A proposer sans aucun soucis, devrait plus trouver son public auprès des filles. A partir de la 4ème

Danièle Boisson, analyse parue conjointement dans la revue Inter CDI

30 avril 2018

La Terrifiante histoire de Prosper Redding T.1 : Une alliance diabolique

BRACKEN, Alexandra. – La Terrifiante histoire de Prosper Redding T.1 : Une alliance diabolique – Trad. de l’anglais par Cécile Magné. – 368 p ; 20 cm. – ISBN 978-2-7324-8532-4 : 16,90 €

La terrifiante histoire de Prosper Redding, tome 1 par BrackenAprès les « Insoumis » Alexandra Bracken change ici totalement de registre avec ce premier volume d’une série qui entraine le lecteur au plus profond de la magie et des activités diaboliques. Prosper Redding ne porte pas un grand intérêt à l’histoire de sa famille particulière qui depuis plus de trois cent ans surfe sur le succès et la fortune. Cette puissance est le résultat d’un contrat entre son plus ancien aïeul et un esprit maléfique. Et pourtant à l’aube de ces 13 ans, Prosper découvre que cet esprit malfaisant est à l’intérieur de lui et que sa méchante grand-mère tente de détourner ce sortilège. Prosper trouve de l’aide auprès de son oncle et de sa fille qui possède d’importants pouvoirs de sorcellerie. Le héros se retrouve au milieu d’une guerre entre démons, humains, goules, hurleurs, famille, tout le monde en à après lui mais qui est vraiment de son coté ? Un roman à l’écriture très vive qui laisse le lecteur haletant dans l’attente de l’éclatement de la vérité. A partir de la 4ème

Danièle Boisson, analyse parue conjointement dans la revue Inter CDI

22 novembre 2010

Il ne fait jamais noir en ville

ROGER, Marie-Sabine. - Il ne fait jamais noir en ville. - Thierry Magnier, 2010. - 105 p.

fait_noir_ville_L_1En une centaine de pages et dix nouvelles, Marie-Sabine Roger brosse des tranches de vies en phase avec des préoccupations sociales d’aujourd’hui, toujours avec une tendresse humaniste et une certaine ironie parfois.

Nous assistons à la métamorphose d’une employée modèle tout entière dévouée à son travail, qui revoit ses priorités du jour au lendemain après avoir recueilli un petit chaton (« La loi de Murphy »)... En plein mois de décembre, un biker au chômage a réussi à décrocher un boulot en intérim : Père Noël dans un magasin… et se voit embringué par une bande de SDF afin de faire une surprise à l’une d’entre eux, qui de ses 90 ans n’a jamais fêté Noël (« Ce soir c’est fête », dont le ton et l’atmosphère font penser au dernier roman de l’auteure, Vivement l’avenir , ed. du Rouergue, 2010). Une femme handicapée moteur passe ses journées à contempler le ballet gracieux des skaters dont l’aisance la fait rêver, elle qui est condamnée à l’immobilité (« Libres oiseaux »). Liliane est trop âgée pour rester seule à la campagne ; elle doit partir vivre près de son fils en ville... Mais comment quitter sa ferme, les poules, les voisines, quand on n’a connu que ça toute sa vie (« Il ne fait jamais noir en ville ») ? Il est encore question  d’un père divorcé qui doit penser à la séparation d’avec sa fille à peine le weekend commencé, et encore de la douleur d’une femme qui s’apprête à avorter sans personne pour la soutenir…

Le ton de M-S Roger est toujours juste, et ses portraits souvent touchants. Ces nouvelles devraient trouver leur public chez les élèves à partir de la 3e.

Lyse R.

18 novembre 2010

Rouge

Kristin Cashore  - Rouge – Hachette. - 420 pages : 18 euros


9782360510177_GUn roman d'héroïc-fantasy en 1 tome L’héroïne est une jeune femme très belle avec une chevelure orangée/rose. Elle est considérée comme un "monstre". Dans le pays de Dells, tout ce qui vit a deux versions : la version "monstre" très colorée, avec la capacité de lire et d'influencer les cerveaux et la version "normale" (humaine). Son père, tyran du pays, a laissé un très mauvais souvenir et beaucoup de personnes se méfient d'elle. Utilise-t-elle ses pouvoirs pour le bien ou le mal ? Un mystérieux Graceling, venu d'un pays voisin intervient aussi pour son propre compte, au milieu du combat pour la gouvernance de Dells. Des aventures attendent Rouge, l'héroïne, mais aussi une belle histoire d'amour, de nombreux rebondissements et secrets dévoilés ainsi que des rapports humains peu courants dans les romans de jeunesse, pas toujours dans le positif.

La couverture est assez attrayante.

Marion D.

14 mars 2010

Les enfants rats

JAY, Annie. - Les Enfants rats. - Plon jeunesse, 216 p. , 13 €

ratsgfDes enfants, livrés à eux-mêmes, vivent en hordes dans les égouts d’une ville où la police essaie de les capturer. Ce sont les enfants rats, qui, contrairement aux nantis qui vivent en surface, doivent lutter pour survivre. La violence au sein de ces hordes souterraines est terrible, les petits chefs font régner la terreur, les filles sont des objets. Irielle a refusé d'être une enfant-rat. Elle vit cachée dans un avion avec deux enfants qu'elle a recueilli. Sa rencontre avec Nolane, un adolescent vivant avec une horde de sauvages, va bouleverser leurs vies à tous deux. Nolane a encore un peu de sensibilité en lui, il va aider Irielle, vivre un temps avec elle dans l’avion. En surface, des gens luttent pour un monde meilleur, pour que l’homme retrouve un peu de son intégrité. Ces gens pourront, grâce à Nolane et à Irielle, faire pression sur le pouvoir.

C’est un beau message, d’espoir et de lumière, que nous livre ici l’auteur, même si le monde qu’elle nous présente au début du livre est bien noir. Même si le futur où elle situe l’histoire est en fait très proche, car dans certains pays, des enfants ont une vie qui doit ressembler à celle des enfants rats.

A partir de 14 ans

Annie B.

11 décembre 2015

Circus Mirandus

BEASLEY, Cassie. - Circus Mirandus. - Auzou, 2015. - ISBN : 9782733837016 : 14 €

Cirque, Fantastique, Mort/Deuil, Amitié, Relation Grand-Parent/Enfant

Circus MirandusLe grand-père de Micah, Ephraïm Tuttle a jadis été invité au Circus Mirandus et en a gardé quantité d'histoires et de souvenirs merveilleux qu'il partage avec son petit-fils, dont il a la charge depuis la mort de ses parents. Il faut dire que le Circus Mirandus n'est pas un cirque ordinaire, il est magique et a pour tâche d'entretenir la magie dans le monde extérieur. Il n'apparaît donc qu'aux yeux des enfants qui y sont réceptifs. Ephraïm, s'etant montré particulièrement doué, a reçu en échange d'un tour, une promesse de L'Homme qui plie la Lumière, l'illusionniste le plus puissant du cirque, celle d'obtenir un miracle dans la limite de ses pouvoirs. Ce n'est qu'au terme de sa vie, qu'Ephraïm réclame son miracle, plus encore pour son petit-fils que pour lui-même, et cette demande est si inattendue que L'Homme qui plie la Lumière n'est même pas sûr de pouvoir la satisfaire. Si Micah, en compagnie de sa meilleure amie, ne rêve que de sauver son grand-père, celui-ci a un tout autre projet.

Un livre sensible pour ceux qui ont gardé une âme d'enfant et croient encore en la magie de ce qui est beau. Des portraits attachants, notamment celui du grand-père, espiègle et altruiste, qui délivre des valeurs et une belle leçon de vie à son petit-fils.

Joelle Dupré Documentaliste. Collège Paul Bert Auxerre

7 janvier 2016

Dans les branches

MAISONNEUVE Emmanuelle. - Dans les branches. - Editions Graine2

Liberté -

Dans les branches par MaisonneuveSolitaire et mal dans sa peau, plus habitué aux jeux vidéos qu'à la vie en plein air, Mo est pris de panique lorsqu'il se perd au cours d'une course d'orientation dans les bois et se rend compte qu'il est observé par une créature. Hanté par cette vision et désireux d'échapper à la présence de son "faux père", il retourne en forêt retrouver le grand type qui l'a recueilli la première fois mais au cours du périple, il se blesse grièvement en tombant au fond d'une crevasse. Nul secours à attendre si ce n'est de la créature qui rôde autour de lui. Dans quel but ? Et qu' est -elle vraiment ? Ni créature ni bête mais une fille assurément , à l'état sauvage, qui des jours durant va s'occuper de lui, le nourrir et le soigner jusqu'à ce qu'il soit retrouvé et ramené dans le monde des hommes. N'ayant rien dit de sa découverte, Mo n'a de cesse de la retrouver, de s'étonner de la facilité avec laquelle elle se fond dans la nature dont elle tire parti. A ses côtés, il perçoit tout de la fôret et en apprend plus qu'il ne lui en apprend mais il sait que les choses ne peuvent en rester là et qu'un jour prochain la présence de celle qu'il a surnommé Ailes sera découverte, les contraignant alors à des choix et de terribles décisions.

Le mythe de l'enfant sauvage revisité. Une intrigue bien menée qui ne se laisse pas voir d'emblée mais est amenée progressivement, pour le lecteur comme pour Mo, concernant l'identité et le devenir de la sauvageonne. Qui de Mo ou de l'enfant sauvage en apprend finalement le plus de l'autre ? De quel côté est la sauvagerie ? Quel choix a-t-on vraiment ? Une véritable ôde à la nature et une réflexion sur le thème de la liberté.

Joelle Dupré Documentaliste Collège Paul Bert Auxerre

2 février 2016

A la poursuite de ma vie

COREY WHALEY, John. – A la poursuite de ma vie / trad. de l’anglais par Antoine Pichot. – 384 p. ; 22 cm. – ISBN 978-2-203-09727-8 : 16,50 €

anticipation – mort – ressusciter – don d’organes.

A la Poursuite de Ma Vie par John Corey WhaleyComment débuter la lecture d’un livre sur un sujet totalement improbable, ressusciter un jeune homme d’entre les morts après la greffe d’une tête cryogènée sur un corps d’un jeune accidenté. Pourtant il faut le faire car ce livre est un ode à la vie, à l’amitié et une intéressante réflexion sur les tourments de l’amour éternel. Travis Caotes se s’est condamné par une leucémie foudroyante et il accepte que sa tête soit coupée et congelée dans l’attente très utopique que l’on puisse la greffer sur le corps d’un donneur. Un quart d’heure de sommeil pour lui et il se réveille auprès de tous les gens qu’ils aiment mais qui eux on vieillit de 5 longues années. Tout est à reconstruire pour Travis, au-delà d’un roman de pure science fiction l’auteur nous propose une véritable analyse des valeurs humaines. Ainsi, l’amitié, l’affection, l’amour peuvent-ils survivre à la mort. De l’humour, des larmes, des questions, une lecture alerte qui ne laisse pas indifférent. Un récit initiatique très original en fait avec de très belles tournures. Dès la 4ème jusqu’au lycée. Pour donner une autre image de la maladie et de la mort que « Nos étoiles contraires » de John Green.

Danièle Boisson, documentaliste collège de Vermenton

Analyse parue conjointement dans la revue Inter CDI

2 mai 2016

#Bleue

HINKEL, Florence. - #Bleue. - SYROS. Coll Soon. -  ISBN 978-2-74-851686-9 :  15,90 €

Romantique et rêveur, Silas s'occroît parfois le droit d'être seul avec lui-même et de songer à sa petite amie Astrid en se déconnectant du réseau, aussi lorsque celle-ci se fait écraser devant lui par un camion, il est aussitôt submergé par la douleur et ne peut bien sûr pas contenir son chagrin ce qui le conduit directement dans les services de la CEDE. Notre futur est en effet un monde hyper connecté où l'existence de chacun se mesure au nombre d'amis et activités qu'il entretient sur le Réseau. Un monde où l'on se doit d'être heureux, où la douleur n'est pas acceptée, effacée par la CEDE, la Cellule d'Eradication de la Douleur Emotionnelle, chargée d'annihiler tous traumatismes ou traces de souffrances de la mémoire. On appelle cela être oblitéré. Le procédé est obligatoire pour les mineurs, tandis que les adultes y recourent volontairement. Déception, dépression, chagrin, deuil, n'ont plus alors d'intensité et sont oubliés. Un petit point bleu lumineux au creux du poignet rappelle simplement qu'une douleur a été éradiquée. Rares sont désormais ceux qui n'ont pas de marques d'oblitération au poignet et plus rares encore ceux qui reconnaissent la douleur comme étant le signe indubitable de leur humanité. Astrid, la petite amie de Silas était de ceux là. Elle voulait avec quelques autres réveiller les consciences et sa mort sera l'opportunité inespérée de diffuser son message.

Un livre qui nous interroge sur notre humanité et nous amène à réfléchir, comme le fait Silas, plus volontiers favorable à l'effacement de la douleur que son amie Astrid confrontée, elle, au changement de personnalité de son père à la suite de ses oblitérations. Une vie sans bleu à l'âme est-elle possible et même seulement souhaitable ? La souffrance et la douleur ne font elles pas parties de nous au même titre que nos joies et nos bonheurs ? Ne nous construisent-ils pas aussi ? Un livre qui, à coup sûr, nous aide à construire cette réflexion.

Joelle Dupré, Documentaliste collège Paul Bert, Auxerre

1 avril 2014

Là où naissent les nuages

HEURTIER, Annelisse. Là où naissent les nuages. – Casterman, 2014. – 200 p. : 22 cm. ISBN 978-2-203-08052-2 : 12 €.

indexLes parents de d’Amélia sont parfaits : chirurgien et magistrate, riches, beaux, intelligents ; pourtant Amélia est malheureuse. Elle se déteste de n’être pas digne d’eux avec ses kilos en trop et son mécontentement chronique. Quand son père lui propose un voyage humanitaire elle pense avoir touché le fond d’autant plus qu’au dernier moment elle se retrouve à partir seule dans un pays inconnu : la Mongolie. Tout va changer pour elle, la découverte de ce pays sans arbre, d’une extrême pauvreté que même la beauté des paysages ne peut pas cacher. Découvrir également des enfants qui souffrent de la faim, du froid, de la brutalité ou de la cupidité des adultes. Tout est nouveau pour elle, déconcertant, fatiguant, éprouvant et pourtant elle va se découvrir, s’ouvrir aux autres et se transformer. L’histoire est très belle en elle-même et je pense qu’il n’était pas nécessaire d’y rajouter la découverte d’un père biologique que ses parents lui avait caché, cela fait un peu rajouté. Malgré tout ce livre est passionnant, l’écriture est vive, Amélia à son franc parler et ne cache pas ses mots surtout au début du livre et sa transformation en une jeune fille ouverte et attentionnée est particulièrement attendrissante. A recommander dès la 4ème et pour les lecteurs qui veulent découvrir le monde et en particulier la Mongolie.

Analyse parue conjointement dans le cahier des livres de la revue Inter CDI

Danièle Boisson CDI Collège Leroi Gourhan Vermenton

9 janvier 2013

Le Dernier ours

BOUSQUET (Charlotte). - Le Dernier ours. - Rageot (Coll. Thriller). -267 p. 9.90 €

 

9782700243079-G

Dans les années 2035, au Groenland, il n'existe plus, dans un zoo, qu'un seul ours polaire né en liberté, Anuri. Il attaque les laborantins  qui voulaient l'endormir, et la directrice du zoo veut l'euthanasier. La soigneuse, Karen, s'est attachée  à Anuri  qu'elle a sauvé d'une mort certaine lorsque la mère de l'ourson a été abattue dans son village.  Elle le considère comme son "frère", et sent bien qu'il s'est passé quelque chose de louche, qu'Anuri n'a pas attaqué sans raison. Elle réussit à le soustraire aux scientifiques, le cache dans un camion, et s'enfuit, en compagnie de Lone, une jeune fille  rebelle et courageuse et de Sila, un jeune marginal. Recherchés par toutes les polices comme s'ils étaient des criminels,  les trois jeunes et l'ours roulent et foncent dans les barrages, au mépris de leur sécurité. Ils continuent à pied, subissent des attaques, et Karen, pour sauver son ours, se découvre tueuse , d’une façon très bestiale.. La jeune fille va comprendre qu’elle est une hybride, qu’elle porte en elle du sang d’ours, celui du frère d’Anuri, qu’elle a servi de cobaye pour des expériences scientifiques.  

L’ours polaire est en danger d’extinction, et l’auteur nous met garde contre les manipulations au nom de la science. Un roman d’aventure intéressant, avec une fin dramatique et plutôt désespérée  quant à la nature humaine…A partir de 13 ans

Annie Boyer. Bibliothèque Auxerre

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